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21.
Il y a en nous certaines compositions [vii] qui semblent avoir un caractère très différent
des autres, car elles sont accompagnées par le sentiment de la nécessité, quoique aucune
raison extérieure ne les fonde. L'homme a le sentiment de se trouver dans un dialogue et
d'être merveilleusement exhorté par quelque être spirituel et inconnu à développer les
pensées les plus évidentes. Cet être doit être d'une essence supérieure, car la relation
qu'il a avec l'homme ne peut être le fait d'un être phénoménal — Il doit lui être homogène,
car il le traite en être spirituel et ne l'exhorte que très rarement à l'auto-activité.
Ce Moi d'un genre supérieur se reporte à l'homme comme celui-ci à la nature, ou le sage
à l'enfant. L'homme aspire à lui ressembler, de même qu'il cherche à faire ressembler le
N[on] M[oi] à lui-même.
Ce fait est indémontrable. Chacun doit en faire par lui-même l'expérience. C'est un fait
d'un genre supérieur que seul l'homme supérieur va rencontrer. Mais les hommes doivent
pourtant s'efforcer de le faire advenir en eux-mêmes. La science qui en résulte est la
D[octrine] de la S[cience] supérieure.
< Ici la proposition : Le Moi détermine le N [on]-M [oi] est le principe théorique,
et celle selon laquelle : Le Moi est déterminé — est le principe de la partie pratique. >
La partie pratique contient l'auto-éducation du Moi permettant cet échange — la partie
théorique — les critères d'un authentique échange. Les rites font partie de l'éducation.
Chez Fichte, la partie théorique comprend les critères d'une véritable représentation
[viii] — la partie pratique comprend l'éducation et la formation du N [on]-M[oi] et ce
afin d'influencer véritablement le Moi et d'être véritablement en communauté avec lui —
[elle contient aussi] l'auto-éducation parallèle du Moi. La moralité appartient par
conséquent aux deux mondes ; ici, comme finalité — là, comme moyen — et elle est le
lien qui les articule.
[vii]
Dichtungen.
[viii]
Vorstellung.
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